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J A R D I N-D E-T A N A K A

18 août 2020

Flower hope par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

Comme un arbre ses fruits par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

Eléphant peinture temple par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

Cartes postales de la-bas par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

Fichier hébergé par Archive-Host.com

carte_postale_burma_laet002_copie.jpg

 

18 août 2020

THANON-Mont des Nats Burma/Myanmar/Birmanie

Heureux de suivre des itinéraires seul, avec ma propre logique, sans guide, on va plus vite. Je suis préoccupé par l'émergence de la beauté infinie comme l'eau d'une fontaine jaillissante. Les peuples natifs me fascinent, à leur contact je perçois la profondeur d'âme que je ne connaissais pas. Je respecte leur courage quotidien, leur sourire, leur humanité sans masque, leur simplicité, et l'asie du sud-est, ainsi que le bouddhisme vécu avec sincérité.

Poésie et initiation de ma démarche sont des energies pour avancer dans l'espace, le temps eh oui il passe et permet d'oxygéner l'esprit "rebooter" le coeur chaque fois que je plonge dans ces "images".

 

Mont des Nats-François Montagnon auteur-Photographe-© 1998-2020 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς-2020

 

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18 août 2020

Water par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

voyageurs audacieux par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

Il restera toujours de l'espace pour celui qui s'écartera du troupeau, loin de toute contingence, s'éloigner du téléphone, du bavardage inepte, amoureux du silence et de la solitude espérée, vécue avec délice. Loin d'être ravi de la pente auquelle semble prendre part le réseautage d'idées impersonnelles, globalisées, consignées par clans distincts, écrites en meute, répétant en choeur, tel une sorte de marxisme idéal d'un nouveau genre, dans la croyance que plus elle se diffusera plus elle s'avèrera vérité. Il n'y a qu'en soi même qu'un semblant de liberté peut éventuellement et avec beaucoup de travail, de chance, d'autisme au politically correct se développer. Le soi est un jardin éminemment personnel, je suis fasciné du brassage de vent et d'effluves chimiques aussi laborieuses qu'inutiles, de la perte de sens de soi dans un brouhaha totalitaire.

Le voyage n'est pas simple mouvement pour apparaitre aux autres, se ranger dans une catégorie -d'ailleurs le mot de voyage est à jeter, trop galvaudé, voir à proscrire, bannir du vocable, je préfère le mot Itinéraire- du charter lointain, mais une prise de risque de changer dans le fond, être disposé à ça, une remise en question réelle, qui ne doit pas être feinte au regard d'une mode sur telle destination, aucunement une reproduction des standards gentryficateurs internationaux. Nouvelle colonisation en date depuis l'avènement d'internet, faire sa "boite" au bout du monde, se vanter de ses allers retours, avec un air détaché, lassé, soupirant presque de la banalité du fait, bag et baggy de clown troué usé en toile : de rigueur, dégueux de préférence, pieds nus dans ses shoes évidemment, ça oui carbonisant un peu plus chaque jour l'oxygène pour rien, son plaisir formel, ne tirant rien du merveilleux aveuglé, handicapé de vices : l'argent moins cher, business chaud, import-export, expaaatss, rouler des mécaniques en vieux tee-shirt vintage aux couleurs du pays, wagons de jeunes clochards embourgeoisés, voulant tâter de l'aventure commerciale à bon compte chez les indigènes, guerre d'une autre époque toute aussi néfaste et prédatrice, ultra-polluante pour le pays.

Seule la traversée solitaire, et invisible n'a de sens de ne rien toucher ne rien vouloir changer et savoir d'où l'on est d'où l'on vient. Hélas en chaque semblant voyageur armé de son CV, on ne sait jamais, une opportunité, près à en découdre sur place pour une bonne affaire facile, se cache le désir d'accaparer, d'avaler d'ingérer et digérer et de dire "je sais". Illusion d'origine coloniale de prétendre avoir tout compris, de chausser tongs et saris, ânonner trois mots pour faire comme si, mais pauvre illuminé tu ne seras jamais qu'un petit frenchie, avec ta mandoline ou pire crasse ton ukulélé en bandoulière autour du coup, en bas des ruines mythiques avec tout l'orgueil de l'occidental, même pas du vrai respect, au mieux un bobo cultivé qui "comprend la douleur du monde", mimant avec soin les rituels locaux comme des incantations magiques, tel un Louis de Funès, dont il ne comprend rien, espère avec une naïveté proche de l'ignorance, de la connerie répétée en boucle comme perroquet en France. Donc lui aspire à pouvoir bénéficier gratuitement de tout une culture, un passé, une terre sacrée dans son ensemble, fasciné ou semblant l'être par le mode de vie, surtout ceux des plus dépouillés, plus passionnante encore et de retour à Paris se vanter d'être plus local que local.

Et la pire des tortures faite, la grande diffusion à la télé, le dernier coup de boutoir, le joug médiatique de tout mystère et de toute beauté qui sont à jamais écartées, piétinées, offertes au grand-jour à la populace, humiliation, une mise à nu des plus terribles, éprouvante. Cette sorte de migration intrusive dans tous les recoins de la planète connectée, insufflée de force, et la façon dont ils sont immédiatemant à l'aise comme chez eux, chez les autres me gêne en mode Swing Roll s'il vous plait écartez vous que je passe mes épaules et ma jeunesse.

Alors que reste t-il, les friches, parcelles ayant échappées aux nuages de sauterelles ? peut-être une croyance intérieure que tout est préservé au fond de son âme stoïque, ses émotions passées et revenir sur les pas où chemine le seul possible, le rêve.

Car tout ceci n'est que mensonge.

18 août 2020

Nobles pensées sur le chemin par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

boat on river par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

Seasons par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

douceur par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

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18 août 2020

SE FAIRE UNE PERFUSION DE VIE AILLEURS, DANS UN MONDE ENCORE POSSIBLE, Saison II 2010 par François Montagnon Photographer

Retour au pays des mille bouddhas, nouveau regard, nouvelle ambiance, changements et éternité.

Voilà après un atterissage sportif, fuite de pression dans la carlingue, les pieds dans le nouvel aéroport, système dernier cri de surveillance interne, photo sur le listing informatisé. Comme souvent règne une excitation, visâges d'un autre monde collés à la vitre une petite communauté serrée, signes de la main, drôle de sensation d'atterir sur mars, sorte d'aquarium inversé. Le moment ou toutes les informations arrivent au cerveau et décodent le système. Le taxi envoyé par l'hotel et sa petite pancarte bien écrite, dont il ne restait que mes prénoms. Un homme décontracté premier contact. Les yeux vous regardent, quelques envoyés du gouvernement vous prennent en charge quelque part pour vérifier votre destination et but véritable, la méfiance fait partie intégrante au voyage dans le temps.

Le soleil surchauffant le pays jaunit, poussière qui vous envahit directement, odeurs qui remontent les souvenirs. Moments divins comme un retour d'un chez soi inventé pour que ne cesse : le rêve, l'envie de marcher avec l'appareil argentique en bandoulière, les pellicules noirs et blancs, le filtre jaune et rouge.

Drôle d'endroit quand même pour se ressourcer, pays de bric et de broc, luttant pour la survie, millions d'esprits à corps et à cris perdus dans le monde. Mêlant la joie et l'angoisse, toujours la glotte sèche, la surprise renouvellée, le ruban de la ville inchangé depuis Nargis, pourtant les affiches se sont modernisés, et l'on peut voir enjambant l'avenue principale de Bogyoke Aung San Road, la passerelle ancienne allant vers la Gare centrale, un écran géant de chez Samsung, agrémentée d'une vidéo très sexy, d'une fille se dandinant au rythme d'une chanson, tournant en boucle, la seule chose de moderne aux yeux de tous, signe que ce pays était en plein changement. D'ailleurs tout décrivait ce virage, les nombreuses constructions de bureaux et sièges sociaux étrangers, chinois surtout mais du monde entier, tous étaient là pour engraisser ce pays de portables et autres produits de consommation.

La machine se dérouillait dans la douleur, rien ne filait comme convenu mais bon on était là encore vivant, fallait-il passer par ces chaussses-trappes, ces pièges pour se découvrir une sorte de virginité. Il n'était plus ce jeune homme bien qu'il fût regardé sous toutes les coutures en deça des yeux noirs de semblant d'indifférence, mais de l'intérêt. Encore cette fois écrire un nouveau sillage qui traquerait tout indice de possible et de peut-être mais non. Définitif ce beau cinémascope inaccessible, y tremper les pattes quelques instants dans l'eau de la rivière. Mais retourner près de ce bon vieux shwezagon à l'ombre ou plutôt ce soir à la tombée de la nuit et voir les belles et les beaux s'enlacer discrètement, dans ce manège, tous les espoirs étaient récoltés au divin, digérés, l'amour ce dont on parle oui, celui qui fait naitre les hommes dans leurs berceaux, et devenir d'autres amoureux et déesses aux longis de couleurs rose-orangés pastels et pieds nus tongs à la main. Comme tout était simple dans cet enfer tropical en certaines saisons, épargnés des torrents de boue et de cauchemars, renaissaient toujours comme des roses aussi fraiches qu'au premier matin du monde. Ressentir tout cela sur le frêle objet de métal avec son rouleau noir, sa bande de paillettes d'argent.

Se remettre dans une sorte de réalité de ressentie, mettre son rythme sous ses pas, les trottoirs et les routes délabrées du centre ville et son chapeau sur le crâne dégarnie de cet homme vieillit. Mais le courage ne suffit pas, affronter jambes amollies une terre en ébullition.

 

 

 

18 août 2020

Les poètes et les esthètes sont fatigués de l'europe par François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς

Etrange paradoxe entre ces mondes, là bas malgré les cauchemars, les catastrophes, les maladies, on y vivait avec ferveur, la vie n'est pas qu'un mot, la vibration avec les autres à chaque instant, à Paris on y trainait ses pieds, le museau triste finalement.

 

 

14 janvier 2020

Jardin des miracles BIRMANIE LAOS THAÏLANDE François Montagnon auteur-Photographe-© 2017 FOM'SEL & Thanon Oδυσσεύς.

 

jardin_des_herbes

 

la vallée de la paix, exposition galerie auteurs

 

THANTAR-NONO

 

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